Un forage à Guéné

NafiBénin étant une petite association avec des fonds restreints, nous sommes malheureusement obligés de faire des choix dans nos projets. Nous voulons donc nous concentrer sur un élément primordial: la Santé en construisant un forage au milieu des camps peuls à Guéné.

La situation

CLIQUE vidéo explicative du bénin, de Guéné et des peuls.

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A Guéné, la population ne dispose pas d’eau courante potable.
De ce fait, les enfants dès 4 ans et les femmes parcourent plusieurs kilomètres avec de lourdes charges d'eau sur la tête plusieurs fois par jour. En effet, comme nous le savons tous l'eau est plus que utile, on l'utilise pour boire, faire à manger, se laver, faire la vaisselle... Ce qui demande de grandes quantités d'eau, cela justifie le grand nombre d'aller-retour fait par ces enfants, ces adolescents, ces femmes.
Tout cela provoque de lourdes séquelles physiques comme sur la croissance ainsi que beaucoup de souffrances.
A l'heure actuelle, ces populations utilisent principalement l'eau d'un puits de la ville, mais cette eau insalubre, non claire provoque des maladies. Elles vont aussi à une pompe plus proche de leurs habitations mais cette pompe fonctionne occasionnellement.
Elles se rendent également au marigot à la sortie de Guéné, un endroit loin de
chez elles afin de laver le linge de toutes la famille, les casseroles, les plats et se laver elles-même ainsi que les enfants de leurs familles.
Mais cette eau est très sale et est utilisée par tous que se soit pour nettoyer leurs motos ou faire boire leurs bêtes.
Cette situation dégradante engendre des maladies hydro-fécales ou fécales telles que la fièvre typhoïde, les amibiases, la poliomyélite, les trichomonas, etc… Ce qui se traduit par un fort taux de mortalité.
Toutes ces taches, nombreuses et nécessaires prennent beaucoup de temps et empêchent les enfants et les adolescentes d'être scolarisés, de suivre une formation ou de travailler.
C’est pourquoi, nous voulons construire un forage près de ces populations.

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Les statistiques

• Selon le PNUD, un Béninois sur quatre n’a pas accès à l’eau potable. Cette statistique cache de fortes disparités entre villes et campagnes et entre les différentes régions du pays.
• Selon l’OMS, 13% des décès d’enfants sont attribuables à une eau non potable, à un assainissement inadéquat ou à une hygiène insuffisante.
• Selon les experts de l’UNICEF, «les femmes et les filles des pays en développement font en moyenne 6 kilomètres à pied tous les jours pour aller chercher quelques 20 litres d’eau. Cela limite beaucoup le temps dont elles disposent pour d’autres tâches productives ou fréquenter l’école.»